Samedi 12 avril, environ 1 500 personnes se sont rassemblées à Nantes ainsi que dans d'autres grandes villes de France pour manifester en faveur des free parties.

Les participants s'opposent à une proposition de loi visant à accroître la répression des événements festifs non autorisés.

Des quatorze camions équipés de systèmes sonores ont animé la ville, symbolisant la volonté des "teufeurs" de préserver leur "liberté fondamentale de faire la fête".

Julia, l'une des manifestantes, a exprimé son désir de défendre un espace festif respectueux et inclusif, tandis que Marina a souligné l'importance des valeurs portées par les free parties.

Hervé, un passionné de musique électronique, a fait part de ses préoccupations face à la répression croissante des rassemblements par les autorités, tout en appelant à un dialogue constructif pour trouver des solutions.

Il a également noté que la manifestation illustre que malgré les tentatives de dissuasion, l'enthousiasme pour ces événements demeure intact.

Les manifestants réclament une reprise des échanges avec les autorités pour réduire la répression et travailler ensemble à des solutions qui minimisent les nuisances pour l'environnement urbain.

En particulier, ils s'inquiètent des dispositions d'une proposition de loi du 18 mars 2025, qui prévoit des sanctions sévères pour ceux qui participent à l'organisation de rave-parties.

Ce samedi, plusieurs autres rassemblements ont également eu lieu à travers la France pour revendiquer le droit à la "fête libre".