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Publié le mercredi 23 octobre 2024
Centres d'appels sous pression : le SAMU de Loire-Atlantique face à une explosion des demandes et à un accès limité aux soins
Le numéro 15, souvent utilisé par ceux qui peinent à contacter un médecin généraliste, reçoit une pression croissante.
En région Pays de la Loire, le SAMU enregistre près de 2 millions d'appels chaque année, un nombre en constante augmentation qui soulève des enjeux importants.
L'UFC Que Choisir a décidé de s'intéresser à cette problématique en lançant une enquête afin de connaître les expériences des usagers de la région.
En fin d’après-midi, dans le centre de régulation du SAMU de Loire-Atlantique, l’atmosphère peut sembler sereine, mais l'expérience apprend aux agents que cette accalmie ne sera pas durable.
Les assistantes de régulation médicale sont conscientes que la fin de journée amène son lot d'appels : la reprise du travail, la sortie des enfants de l’école ou d’une crèche, et les inquiétudes de santé qui en découlent.
Nombreux sont ceux qui se retrouvent dans l'impasse lorsque les médecins traitants ne sont pas disponibles, les poussant à composer le 15.
Depuis 2019, le rôle de ces centres d'appels a évolué, intégrant de nouvelles missions qui vont au-delà de l’urgence.
Environ 96 % des appels sont pris en charge dans les 30 secondes, selon Joël Jenvrin, directeur médical du SAMU de Loire-Atlantique.
Toutefois, de plus en plus d’appels concernent des situations de soins non urgents, redirigeant les patients vers une salle d'attente téléphonique pour contacter des médecins généralistes.
Le SAMU de Loire-Atlantique reçoit chaque année environ 700 000 appels.
Selon l'UFC Que Choisir, cette hausse des sollicitations soulève des inquiétudes.
L'association prévoit d'utiliser les résultats de son enquête pour sensibiliser les autorités publiques sur la nécessité d’augmenter les ressources des centres 15 afin de répondre efficacement à leurs missions croissantes.
Parallèlement, des fermetures de services d'urgence, comme celle observée à Laval cet été, créent des craintes quant à une dépendance accrue aux centres d'appels d'urgence.
De plus, l'UFC Que Choisir révèle qu'environ 14 % des habitants de Loire-Atlantique rencontrent des difficultés pour consulter un médecin généraliste et que 42 % des enfants dans le département évoluent dans un environnement à faible accessibilité pédiatrique.