Jean Viel, poète originaire de Nantes, a récemment publié son premier recueil de poèmes intitulé "Tristitia et Orandi".

Ce travail artistique fait écho à un parcours de vie marqué par des épreuves difficiles.

Depuis son enfance dans une famille dysfonctionnelle jusqu'à un accident cérébral survenu en 2019, la poésie est devenue pour lui un moyen d’exprimer ses émotions et de faire face à ses souvenirs douloureux.

Vivant dans une fratrie de sept enfants, Jean a grandi dans un environnement instable, où des conflits familiaux fréquents entraînaient de multiples déménagements.

Il évoque des périodes de peur, exacerbées par le comportement manipulateur de son père.

Les violences physiques et psychologiques qu’il a subi ont été soigneusement dissimulées sous un silence lourd de conséquences.

Avec l’adolescence, Jean a cherché des échappatoires, trouvant refuge dans un internat qui lui a permis de prendre du recul vis-à-vis de sa situation familiale.

Ce retour sur soi a contribué à son émancipation au fur et à mesure qu’il prenait conscience des abus qu’il avait subis, soulignant un éloignement progressif avec son père.

Un moment charnière de sa vie se produit en 2019, quand un anévrisme cérébral survient.

Cet événement l’a profondément bouleversé et l'a poussé à revisiter des souvenirs auparavant fragmentés. À travers son écriture, Jean a pu donner forme à sa douleur, donnant naissance à des poèmes éloquents tels que "Le Jardin des âmes perdues".

Pour Jean, la poésie représente un moyen cathartique de libérer ses souffrances et de transformer ses expériences tragiques en récits d'espoir.

Ses écrits touchent particulièrement ceux qui ont traversé des épreuves similaires et aspirent à se reconstruire.

Malgré les cicatrices laissées par le passé, il exprime la conviction que chacun peut trouver le chemin de la résilience.