Le sénateur de Loire-Atlantique, Joël Guerriau, a récemment déposé une plainte auprès du Conseil de l’Ordre des médecins suite à des accusations le visant pour avoir drogué la députée Sandrine Josso à son insu.

Cette démarche a été faite le 11 novembre, alors que le sénateur conteste les résultats d'un dépistage urinaire réalisé durant sa garde à vue.

Les résultats de ces analyses, annoncés par une chaîne d’informations, faisaient état de la présence d'amphétamines, d'opiacés, de cannabis, de cocaïne, de méthadone et de MDMA dans l'organisme de Guerriau.

Toutefois, son avocat, Maître Rémi-Pierre Drai, a rapidement rejeté ces conclusions.

En février 2024, le médecin responsable du dépistage a été entendu par les autorités et a reconnu une erreur de transcription, affirmant qu’il avait en réalité indiqué un résultat négatif pour toutes les substances.

Maître Henri Carpentier, l’avocat actuel du sénateur, qualifie cette erreur d’« exceptionnelle » et souligne qu'elle a faussé les éléments du dossier depuis le début.

Il a ajouté que cela démontre que Joël Guerriau n’est pas le drogué qu'il a été présenté.

En parallèle, un autre prélèvement sanguin effectué lors de sa garde à vue avait par ailleurs montré des résultats négatifs.

Un test supplémentaire, réalisé sur une mèche de cheveux, a révélé une légère positivité, mais uniquement pour l’ecstasy (ou MDMA).