Joris Le Dain se singularise par sa technique unique dans les salles d’audience des tribunaux de Bretagne et de Loire-Atlantique, où il utilise la peinture à l'huile pour immortaliser les procès.

Contrairement à la tradition qui privilégie souvent l’aquarelle, cet artiste met en avant son savoir-faire depuis sa jeunesse, ayant commencé à peindre à l'âge de six ans, principalement des paysages marins.

Il a fait ses débuts en tant qu’illustrateur judiciaire il y a douze ans, en collaborant avec un journaliste pour couvrir des chroniques judiciaires. À cette époque, il était le plus jeune artiste à exercer ce métier en France.

Au fil des ans, Joris a eu l’occasion de représenter des affaires marquantes telles que celle de Tony Meilhon et le procès des Troadec.

Approchant son art avec une vision distincte, il a d'abord tenté d’adopter des techniques classiques qu'il a rapidement abandonnées en faveur de son expertise : la peinture à l'huile.

En étudiant à l'École supérieure d’Arts Appliqués de Nantes, il a pu perfectionner sa technique sous la tutelle de Marc Chalmé, et il l’applique désormais avec passion dans son travail au sein des tribunaux.

Lors des procès, Joris vise à capturer des moments intenses.

Selon lui, peindre en direct lui permet de saisir l’essence d’un instant, que ce soit une émotion marquante ou une atmosphère particulière.

Chaque séance représente pour lui une occasion de saisir des instants précieux, de la nature aux assises judiciaires.

Actuellement, il expose aux côtés de ses collègues à la médiathèque Passe-Ouest près de Lorient, où son travail continue d’attirer l’attention sur cet aspect peu conventionnel de l’art judiciaire.