Le quartier du Clos-Toreau à Nantes, qui compte environ 1 200 habitants, se retrouve dans une situation préoccupante : il n'y a plus de médecin disponible pour les soigner.

Cette situation n'est malheureusement pas un cas isolé puisque de nombreux quartiers en France font face à ce désert médical.

Depuis le départ du dernier généraliste en décembre dernier, les habitants du quartier se mobilisent pour attirer de nouveaux praticiens.

Un collectif d'habitants a même réalisé un clip mettant en valeur les atouts du quartier, tels que sa proximité avec le centre-ville et la mer, ainsi que la présence d'infrastructures culturelles, d'un laboratoire et d'une pharmacie.

Face à cette situation, des bénévoles assurent désormais quatre permanences hebdomadaires pour aider les familles à trouver un nouveau médecin traitant.

Cependant, la recherche d'un médecin dans les autres quartiers de la ville s'avère également difficile, car peu de cabinets médicaux acceptent de nouveaux patients.

Une lueur d'espoir réside dans l'arrivée prochaine d'un médiateur en santé dans le quartier prévue au printemps.

Néanmoins, les habitants du quartier estiment qu'il incombe à l'État d'augmenter la capacité de formation des médecins et de veiller à leur répartition territoriale équitable.

Les élus locaux, tels que Julie Laernoes, députée EELV de Loire-Atlantique, et Marie Vitoux, adjointe à la maire du quartier Nantes-Sud, soutiennent pleinement la mobilisation des habitants et s'engagent à rechercher des solutions de long terme, notamment en défendant l'installation d'un centre de santé dans le quartier.

Il est crucial de remédier à cette situation afin d'assurer un accès égalitaire aux soins pour tous les habitants, quel que soit leur lieu de résidence.

Les déserts médicaux ne doivent plus être perçus comme exclusivement ruraux, mais aussi comme une réalité urbaine qu'il est urgent de résoudre.