Mobilisation des lycées nantais avant la manifestation contre la loi immigration Les lycéens de Nantes se mobilisent activement contre la loi immigration.

En signe de protestation, des feux de poubelles ont été allumés aux portes des établissements et des blocus ont été installés.

Cette mobilisation fait écho à la manifestation qui aura lieu ce dimanche 21 janvier, à l'appel des associations, des syndicats et des partis de gauche.

Après les élèves du lycée Guist'hau, ce sont maintenant les élèves de Jules Verne qui prennent part à ce mouvement de contestation.

Condamnant fermement cette loi, un représentant de la coordination lycéenne nantaise a déclaré : "Nous exigeons le retrait total de la loi immigration.

Cette loi prévoit des mesures aux conséquences dramatiques pour les exilés de notre pays, telles que la fin de l'hébergement d'urgence inconditionnel, la restriction du regroupement familial, une caution pour les étudiants étrangers et la remise en question du droit du sol".

Tout en laissant l'accès libre au collège pour permettre aux plus jeunes de suivre leurs cours, les lycéens ont exprimé leur colère face à ces mesures discriminatoires envers les migrants.

Ils affirment que le gouvernement ne s'arrêtera pas là dans ses attaques aux droits des Hommes.

La manifestation de ce dimanche, qui débutera à 11 heures au Miroir d'eau à Nantes, sera l'occasion pour ces lycéens de se rassembler avec d'autres acteurs de la société civile pour exprimer leur refus de cette loi immigration et leur attachement à la liberté et à la solidarité.

Les organisateurs de cette mobilisation rappellent que cette loi, rédigée sous l'influence de certaines idéologies nationalistes, porte atteinte aux piliers fondamentaux de notre pacte républicain et menace tous les citoyens, qu'ils soient français ou étrangers.

En paraphrasant Victor Hugo, ils appellent à étouffer toutes les haines et à être unis pour être invincibles.

Cette mobilisation des lycéens nantais témoigne de leur engagement en faveur de l'égalité des droits et de leur volonté de défendre une société plus ouverte et solidaire.

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