Nantes met fin à sa collaboration avec René Martin suite à un audit révélant des dysfonctionnements au sein de La Folle Journée

La municipalité de Nantes a décidé de mettre un terme à sa coopération avec René Martin, le fondateur et directeur artistique de La Folle Journée.

Cette décision intervient suite à un audit qui met en lumière des éléments graves concernant les conditions de travail au sein de l’association CREA, organisatrice de l’événement.

Depuis septembre, René Martin fait l'objet de plusieurs témoignages préoccupants.

En réponse à ces allégations, un audit interne a été sollicité par le bureau de CREA, qui a fait appel à un cabinet externe pour examiner la situation.

Le responsable de la Culture à Nantes, Aymeric Seassau, avait demandé des éclaircissements à l’issue de cette étude.

La ville a affirmé qu'elle ne tolère aucune transgression des normes d’exemplarité et de bien-être au travail, notamment en ce qui concerne la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

Parallèlement, un signalement a été effectué auprès du procureur de la République de Nantes.

Antoine Leroy, le procureur, a déclaré que les conclusions de l’audit, qui lui ont été transmises le 22 octobre, font état de « dysfonctionnements manifestes » au sein de l'association.

Il a annoncé qu'une enquête sera prochainement menée par une équipe spécialisée afin de clarifier les faits et d'éventuelles suites judiciaires.

Selon des sources locales, le CREA se réunira le 27 octobre pour décider du sort de René Martin, qui s’est déjà mis en retrait de ses fonctions depuis le début des accusations.