
Publié le mardi 14 octobre 2025 dans la rubrique Nantes
"Pays de la Loire : Amélioration de la qualité de l'air, mais des préoccupations sanitaires persistent face à la pollution et aux pesticides"
La qualité de l'air en Pays de la Loire a montré des signes d'amélioration au cours des deux dernières décennies, selon une étude menée par une association spécialisée dans la surveillance de ce phénomène.
Cependant, des préoccupations demeurent sur certains polluants.
Le dioxyde d'azote, généralement associé à la pollution routière, a enregistré une diminution significative à Nantes, avec une chute de plus de 50 % en vingt ans.
Cela s'explique notamment par l'évolution des motorisations des véhicules et l'impact de certaines politiques urbaines, telles que la conversion de rues à fort passage en zones piétonnes.
Néanmoins, la situation est plus complexe pour l'ozone, dont les niveaux dépassent régulièrement les normes recommandées.
Ce polluant, bien que moins présent dans les zones rurales, montre une légère hausse en milieu urbain.
Les résidents de ces deux types de zones sont affectés par des sources de pollution spécifiques.
En milieu urbain, les émissions liées au trafic sont prédominantes, tandis que les campagnes peuvent être exposées à des niveaux plus élevés d'ozone et à des résidus de pesticides dans l'air.
Certaines zones périurbaines, où des chauffages au bois anciens sont courants, sont également préoccupantes en raison de la présence de particules fines.
Concernant les pesticides, l'association a surveillé un large éventail de substances depuis 2002, retrouvant près de cinquante molécules dans l'air, y compris certains produits interdits depuis longtemps.
Ces résidus, dont l'exposition n'est pas encadrée par des limites réglementaires, posent un défi supplémentaire pour la santé publique.