Le procès "Gomorra" s'est ouvert cette semaine à la cour d'assises de Rennes, mobilisant l'attention sur des faits violents survenus à Nantes entre 2019 et 2021.

Au programme, sept individus comparaissent pour des infraction graves, dont des tentatives de meurtre et des infractions liées à des armes, dans un contexte marqué par un nombre alarmant de 156 fusillades, ayant causé cinq décès et plusieurs dizaines de blessés.

Parmi les accusés, l'un des principaux protagonistes, identifié comme dirigeant du clan Malakoff, n'est pas présent dans le box.

Ce dernier a en effet été exempté de procès suite à un non-lieu.

Les audiences, qui se poursuivront jusqu'au 24 janvier, se déroulent sous haute sécurité dans le quartier du Parlement de Bretagne, où un dispositif renforcé a été mis en place.

Les prévenus font face à des charges graves, ayant été impliqués dans des attaques armées, notamment à l'encontre d'un rival lors d'une cérémonie de mariage et à son domicile.

Les investigations ont largement reposé sur des écoutes et surveillances mises en œuvre par les forces de l'ordre, permettant d'accumuler des preuves contre les membres de ces organisations criminelles.

Un accusé, actuellement incarcéré à Rennes-Vezin, pourrait être entendu en tant que témoin par visioconférence, ajoutant une dimension supplémentaire à ce procès d'ampleur.