Des parents d'élèves se sont mobilisés ce vendredi matin devant l'école primaire Alain Fournier à Nantes pour dénoncer la situation alarmante d'une mère, Fatoumata, qui, avec ses six enfants, vit dans la rue.

Arrivée à Nantes en juin 2025 après avoir quitté Marseille par crainte pour sa sécurité, elle a dû abandonner son logement social pour rejoindre une amie dans cette ville.

Fatoumata, d'origine guinéenne et en situation régulière, a fait une demande de logement dès son arrivée, mais se voit systématiquement répondre qu'elle n'est pas prioritaire en raison de son précédent logement à Marseille.

Elle cherche à s'en sortir et utilise parfois l'hébergement chez son amie, mais elle dépend également du 115, qui lui ferme ses portes pour les mêmes motifs.

En l'absence de solution, elle et ses enfants dorment près de la gare de Nantes, un endroit où elle se retrouve parfois dans des conditions précaires, surtout avec un enfant de 14 mois souffrant de problèmes respiratoires.

Des enseignants se sont dits extrêmement préoccupés par la situation, craignant de laisser partir des enfants qui pourraient passer la nuit dehors.

Avant de rendre public le récit de cette mère de famille, une des institutrices avait déjà tenté de contacter des associations pour trouver un hébergement, sans succès.

Grâce au soutien des parents d'élèves, Fatoumata espère renforcer sa demande de logement.

Si la situation ne se dénoue pas rapidement, le collectif envisage d'intensifier ses actions pour attirer l'attention sur ce problème urgent.

Selon les derniers chiffres, de nombreuses familles ayant sollicité le 115 sont restées sans solution d'hébergement, soulignant ainsi une crise persistante.