La finale de la 28e édition du concours de plaidoiries pour la défense des droits de l'Homme s'est tenue au Mémorial de Caen les 14 et 15 mars 2025, mettant en avant des jeunes engagés et passionnés.

Parmi les participants, une majorité n’avait que 17 ans, mais ont fait preuve d’un engagement et d’une éloquence remarquables en abordant des questions de violations des droits humains devant un jury composé de professionnels du droit, de l'humanitaire et des médias. À la tête du jury, Annick Cojean, grande reporter au Monde et lauréate du prix Albert Londres, a été impressionnée par le niveau des plaidoiries.

Elle a souligné l'importance pour les jeunes de s'exprimer sur les enjeux contemporains.

Laurence Maunoury, avocate à la retraite, a également constaté que ces jeunes, souvent perçus comme désorientés, démontraient en fait un engagement sérieux sur des sujets cruciaux.

Les membres du jury ont unanimement convenu que la qualité des interventions était exceptionnelle, Patrick Nicolle, maire adjoint à la culture de Caen, a souligné leur surprise face à cet excellent niveau.

Au cours de la journée, les participants ont abordé divers thèmes d’actualité tels que les droits des femmes en Afghanistan, le viol en RDC, la liberté d'expression en Russie et le sort des enfants soldats au Mozambique.

Sarah Claude, du lycée Augustin Fresnel de Caen, a mis en avant les défaillances de l'aide sociale à l'enfance, affirmant qu'en France, des traitements inacceptables pouvaient se produire au sein des institutions.

Elle a été récompensée par le Prix du jury lycéen.

Amélie Cosson, élève à Rouen, a choisi de traiter de la dignité des personnes transgenres en milieu carcéral, espérant que son intervention pourrait faire une différence.

Le premier prix a été attribué à Léonie Mornet de Cognac pour son discours sur « La rue : droits des femmes exclus ».

Le 15 mars, le concours des élèves avocats se poursuivra, présidé par Richard Sédillot, avocat au barreau de Rouen.