Le samedi 7 septembre, près de 2 000 manifestants se sont réunis à Caen pour s'opposer à la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre.

Le rassemblement a débuté au Phénix, symbole habituellement associé à la résilience, mais qui est devenu une image de mécontentement pour les participants.

Le cortège, composé principalement d’étudiants et de membres du Nouveau Front populaire, avec la présence de la CGT, a traversé le centre-ville avant de rejoindre la place Saint-Sauveur.

D'après les estimations, la préfecture a évoqué la participation de 850 personnes, tandis que d'autres sources ont compté plus de 2 000 manifestants.

Les opinions des participants variaient.

Thierry, ancien syndicaliste, a exprimé son inquiétude quant à la dégradation de la démocratie, en évoquant des liens problématiques entre le gouvernement actuel et des partis d'extrême droite.

Thomas, présent avec son fils, a souligné la nécessité de maintenir un débat serein, tout en dénonçant la situation actuelle comme frustrante malgré le respect des institutions.

Maxime, accompagnant sa fille, a affirmé que la démocratie devait être au centre de la vie sociale.

Jean-Pierre, un retraité, a évoqué l'importance de la mobilisation pour redonner du sens à la politique nationale.

De plus, l'Union Pirate, syndicat étudiant, a critiqué le refus d'Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets, candidate du NFP, au profit de Michel Barnier, qu'ils considèrent comme issu d'un parti minoritaire.

Merlin Bossis, membre de l'Union Pirate, a annoncé que de nouvelles mobilisations étaient à prévoir, avec déjà une marche programmée pour le 1er octobre 2024, appelant à un changement significatif et à une action soutenue face à la situation politique actuelle.