Des salariés de l'usine Doliprane de Lisieux ont exprimé leur mécontentement suite à une offre surprise de rachat.

La proposition, rapportée par divers médias, provient du fonds français PAI, qui a décidé d'augmenter son offre de 200 millions d'euros après que Sanofi a rejeté sa précédente candidature.

Actuellement, le groupe pharmaceutique est en pourparlers avec le fonds d'investissement américain CD&R pour céder la moitié des parts d'Opella.

Les syndicats de l'usine, quant à eux, demeurent fermes dans leur opposition à cette vente, affirmant que le choix entre les deux investisseurs ne leur semble guère satisfaisant.

Un représentant syndical a résumé le sentiment général en déclarant : "On ne choisit pas entre la peste et le choléra." Parallèlement, un mouvement social a débuté, entraînant l'interruption de la production sur les sites de Compiègne et Lisieux.

Les travailleurs de Lisieux ont voté pour la poursuite de la grève, qui reprendra dès ce vendredi matin.