
Publié le lundi 06 mai 2024
Financement des infrastructures urbaines : que devient l'argent des stationnements payants dans les villes normandes ?
Le financement des infrastructures urbaines suscite régulièrement des questions concernant l'utilisation de l'argent récolté par les stationnements payants.
Au Havre, par exemple, les recettes provenant des abonnements, des tickets d'horodateurs et des amendes de stationnement ont contribué à générer des revenus pour la municipalité.
En 2023, ces recettes s'élevaient à environ 5,4 millions d'euros, selon Augustin Boeuf, adjoint au maire en charge du stationnement et de la propreté.
Une part de cet argent est réinvestie dans la communauté urbaine pour soutenir les initiatives visant à favoriser les modes de déplacement alternatifs, tels que le développement de pistes cyclables. À titre d'exemple, au Havre, d'importants travaux ont été réalisés pour aménager des pistes cyclables, bien que des efforts supplémentaires soient nécessaires pour accompagner le covoiturage et encourager les modes de déplacement actifs.
Par ailleurs, d'autres villes normandes, dont Caen, ont récemment ajusté leurs tarifs de stationnement pour répondre à leurs besoins financiers.
En augmentant le coût de l'heure de stationnement, ces villes cherchent à aligner leurs tarifs sur ceux des municipalités voisines et à générer des recettes supplémentaires pour assurer le bon fonctionnement de la ville.
En somme, le financement des stationnements payants contribue non seulement aux recettes des municipalités, mais également au soutien des infrastructures et des projets de mobilité urbaine.