Christophe Rocancourt, l'escroc originaire de Normandie, est au centre d'un film documentaire qui met en lumière son attachement profond à sa région natale.

Né à Honfleur en 1969, Rocancourt affirme fièrement son identité normande : "Je suis pro normand et je revendique toujours la Normandie", déclare-t-il avec conviction.

Son enfance marquée par des difficultés familiales l'a conduit à un parcours mouvementé, passant par l'orphelinat, les familles d'accueil et la maison de correction.

Malgré toutes ses pérégrinations, Rocancourt garde un lien indéfectible avec la Normandie, qu'il considère comme un élément essentiel de son identité : "C'est dans mon ADN, car l'enfance forge ce que nous sommes devenus", affirme-t-il.

Le film documentaire "Rocancourt : le film" met en avant cette relation particulière que l'escroc entretient avec sa région d'origine.

Des lieux emblématiques de la Normandie, tels que Honfleur, Conteville, le cimetière de Lisieux ou encore Saint-Germain-Village, sont mis en lumière dans le récit de sa vie tumultueuse.

Parti très tôt pour les États-Unis, où il a mené une carrière d'escroc célèbre, Rocancourt a multiplié les identités fictives pour mieux tromper ses victimes.

Côtoyant les plus grandes stars américaines et même étant marié à une ancienne Miss France, il a réussi à bâtir une réputation d'arnaqueur redoutable.

Après avoir été condamné à 5 ans de prison pour fraude et escroquerie aux États-Unis, Rocancourt a retrouvé sa liberté en 2005.

Aujourd'hui, son histoire tumultueuse est retracée dans plusieurs ouvrages, dont "Mes vies" et "Moi, Christophe Rocancourt, orphelin, play-boy et taulard".

Malgré ses déboires et ses dérives, Christophe Rocancourt reste attaché à ses racines normandes, comme en témoigne son implication dans le film documentaire qui porte son nom.