
Publié le dimanche 20 octobre 2024
L'État français rejoint Sanofi et CD&R pour assurer l'avenir d'Opella, la filiale du Doliprane.
L'État français, en collaboration avec le groupe Sanofi et le fonds d'investissement américain CD&R, a annoncé avoir conclu un "accord tripartite" concernant la cession de la filiale Opella, responsable de la commercialisation du Doliprane, selon des sources officielles de Bercy.
Antoine Armand, ministre de l'Économie, a affirmé sur X que des garanties avaient été obtenues pour assurer la pérennité et le développement d'Opella en France.
Il a souligné que les exigences liées à l'emploi, à la production et aux investissements seront respectées, notamment pour le Doliprane et d'autres médicaments jugés essentiels.
L'État, par le biais de Bpifrance, deviendra actionnaire pour garantir le suivi de ces engagements.
Les ministères concernés ont précisé qu'un consensus optimal avait été atteint avec Sanofi lors des négociations.
Le ministre chargé du Budget et des comptes publics, Laurent Saint-Martin, a expliqué que la participation au capital permettra de siéger au conseil d'administration et d'influencer la gouvernance, afin de veiller au respect des conditions imposées par le gouvernement.
Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance, a exprimé son soutien à l'idée que la banque publique d'investissement s'associe à l'entité sélectionnée pour l'acquisition, mettant en avant son expérience dans le domaine de la santé.
Depuis quelques jours, le gouvernement s'est engagé à rassurer sur l'avenir des installations françaises d'Opella et du Doliprane, en insistant sur l'importance des engagements formels pris par toutes les parties concernant les emplois et la sécurité d'approvisionnement.