L'Agence régionale de santé de Normandie a mis en place une nouvelle initiative pour soutenir les étudiants en santé en dernière année.

Ce programme, appelé "contrat d'allocation d'études", propose une aide financière conditionnée à un engagement professionnel dans la région après l'obtention de leur diplôme.

Quatre filières particulièrement touchées par le manque de professionnels ont été identifiées : infirmiers, aides-soignants, manipulateurs d’électroradiologie médicale et sages-femmes.

Si la région a constaté une amélioration de la formation pour les infirmiers et aides-soignants, l’objectif principal est de retenir ces jeunes professionnels dans le secteur.

Sébastien Delescluse, directeur général adjoint de l'ARS Normandie, souligne l’importance de conserver ces professionnels dans les établissements de la région, compte tenu de la mobilité actuelle des métiers de la santé.

En contrepartie de l’aide financière, les étudiants s’engagent à travailler pendant 18 mois dans un établissement de santé (hôpital, EHPAD, etc.).

Les montants de l'allocation varient : 5 000 euros pour les aides-soignants, 7 000 euros pour les infirmiers et manipulateurs radio, et 9 000 euros pour les sages-femmes.

Cette somme sera versée en deux versements, le premier à l'entrée dans le contrat par l'ARS et le second à l’issue de l'engagement par l'établissement de santé.

L'ARS escompte que cette initiative permettra aux étudiants de mieux s'intégrer sur le territoire, de créer des liens, et éventuellement de s’y établir sur le long terme.

Un dispositif similaire avait déjà été déployé pour les étudiants en médecine, avec un certain succès.

Pour que cette action porte ses fruits, les établissements de santé doivent également s'engager à offrir des postes et à contribuer à l'allocation.

Les candidatures des établissements sont ouvertes jusqu’au 31 août, tandis que les étudiants devront prendre leur mal en patience jusqu'à la rentrée pour participer à ce dispositif.