Des centaines de personnes se sont rassemblées à Paris dimanche soir pour exprimer leur opposition à l'islamophobie, à la suite d'une attaque au couteau survenue à La Grand-Combe, qui a entraîné la mort d'un homme.

Ce drame, perpétré par un auteur toujours en fuite, a suscité des réactions politiques, notamment de la part du Président de la République, qui a exprimé son soutien aux musulmans de France via les réseaux sociaux.

Sur la place de la République, les participants au rassemblement ont été légion, répondant à l'appel de plusieurs partis de gauche et d'associations.

Un jeune homme a fait remarquer que le ministre de l'Intérieur est arrivé avec un certain retard, alors qu'une marche massive à La Grand-Combe avait rassemblé plus de 2000 personnes en hommage à la victime.

Au centre de la manifestation, certains ont affiché une banderole proclamant « non au racisme, oui à la solidarité ».

Parmi les participants, Smaïn, un habitant des Yvelines, a exprimé son inquiétude face à la montée des discours hostiles aux musulmans.

Anissa, une Parisienne de 36 ans, a souligné que les mots nécessaires pour aborder l'islamophobie n’avaient pas été prononcés lors de ce rassemblement, ajoutant qu'il était crucial de mettre ce problème en avant pour envisager des solutions.

Après une heure de discours et d'échanges, plusieurs membres des groupes présents ont commencé à quitter les lieux, se souhaitant mutuellement « bon courage ».