Inquiétude et perte de fréquentation dans la rue des Rosiers à Paris suite aux attaques en Israël.

Les commerçants de cette rue historique du 4e arrondissement constatent une baisse de leur chiffre d'affaires estimée entre 15 et 20% depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre dernier.

Certains établissements ont même dû fermer temporairement, tandis que d'autres ont vu leurs clients habituels se faire plus rares.

La peur d'actes contre la communauté juive a envahi ce quartier.

Les habitués désertent les commerces casher de la rue des Rosiers, préférant éviter les risques liés à la situation tendue.

De nombreux touristes continuent toutefois de fréquenter ces établissements, mais les commerçants notent une nette préférence pour cette clientèle de passage.

Les témoignages recueillis révèlent une ambiance anxiogène mais aussi la résilience des commerçants.

Certains clients ont annulé leurs commandes, tandis que d'autres achètent davantage pour constituer des réserves.

L'activité commerciale est ainsi en chute libre, avec une baisse estimée à 15 à 20% du chiffre d'affaires sur les trois dernières semaines.

Cette situation alarmante est malheureusement illustrative de la montée des actes antisémites en France.

Le ministre de l'Intérieur a récemment rapporté 189 actes antisémites sur le territoire en une semaine, résultant en 65 interpellations.

Face à cette réalité inquiétante, les commerçants de la rue des Rosiers espèrent que la situation se normalisera rapidement pour retrouver le dynamisme qui caractérisait leur quartier.

Solenn Boulant, Jean-Baptiste Graziani - avec Emilie Roussey