Publié le vendredi 27 octobre 2023
Deux suspects dans le cambriolage chez Sylvie Tellier en liberté : prochaine audience fixée pour décembre
Cambriolage chez l’ex-Miss France Sylvie Tellier : les deux suspects remis en liberté Deux hommes, âgés de 22 et 27 ans, sont soupçonnés d'avoir cambriolé l'appartement de l'ex-Miss France Sylvie Tellier.
Le tribunal correctionnel de Paris a renvoyé leur procès au 5 décembre 2023.
Les deux suspects sont accusés d'avoir "cassé" l'appartement de Tellier et d'avoir recelé des objets volés.
Ils ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire dans l'attente de leur prochaine audience.
Dans la nuit du mardi 24 au mercredi 25 octobre à Paris, la victime a été alertée par son système d'alarme, signalant la présence d'intrus au sein de son domicile.
Grâce aux caméras de surveillance reliées à son téléphone, elle a pu suivre les mouvements des cambrioleurs.
La police est rapidement intervenue, constatant une fenêtre brisée et une fouille complète de l'appartement.
Les voleurs ont réussi à s'échapper, mais une voiture suspecte a été repérée dans la rue lors des recherches effectuées par les forces de l'ordre.
Deux hommes correspondant au signalement donné par la victime ont été arrêtés.
Il a été découvert que des bijoux, des montres et d'autres objets d'une valeur de 5 000 euros ont été dérobés.
Les suspects ont été placés en garde à vue et des perquisitions ont été menées dans leurs domiciles situés dans le XVe arrondissement de Paris et à Épinay-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis.
Lors de ces perquisitions, un sac à main, des papiers d'identité et une pièce de monnaie de la Monnaie de Paris ont été retrouvés.
Les enquêteurs ont également établi des liens avec d'autres cambriolages survenus à Paris et ont identifié quatre autres victimes.
Les casiers judiciaires des deux suspects révèlent une condamnation pour l'un d'entre eux et six condamnations pour l'autre, liées à des vols et des délits routiers.
Lors de leurs interrogatoires, les suspects ont soit nié les faits, soit gardé le silence.
Le plus jeune était au chômage et travaillait auparavant comme livreur chez Amazon.
Son avocate, Maître Alexandra Glizner, a annoncé qu'elle plaiderait la relaxe pour son client, arguant que son physique ne correspondait pas à celui des hommes filmés dans l'appartement.
De plus, les gants retrouvés dans la voiture ne correspondaient pas à ceux portés par l'un des cambrioleurs, qui étaient noirs et rouges.
Les deux suspects ont donc été remis en liberté sous contrôle judiciaire en attendant la prochaine audience.