Une classe de seconde dans un lycée de la région parisienne a déjà enregistré 27 absences d'enseignants depuis le début de l'année scolaire.

En effet, durant les six premières semaines d'enseignement, les élèves n'ont bénéficié que de huit jours sans le moindre enseignant absent.

Ce constat soulève des interrogations sur l'ampleur de ce problème au sein de l'académie de Créteil, qui se situe en Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne, et qui est la deuxième plus grande académie de France.

Pour mieux comprendre cette situation, une enquête a été réalisée dans plusieurs établissements de l'académie pendant une période de deux mois.

Au lycée Charles De Gaulle en Seine-et-Marne, le proviseur, dès le mois de septembre, prend note du nombre d'heures d'enseignement manquantes.

Il déclare avoir découvert, trois jours avant la rentrée, que le professeur de philosophie prévu, qui avait été nommé en juin, n’était plus affecté à cette classe.

Il souligne que la véritable victime de cette situation est l'élève et non pas lui-même.

Par ailleurs, au sein du rectorat, une cellule de crise a été mise en place pour répondre aux demandes des proviseurs.

Cette cellule est chargée de trouver rapidement des enseignants remplaçants, souvent des contractuels, pour combler les vides laissés par ces absences, en particulier dans certaines matières où le manque est plus criant.

Il est à noter que la situation des remplacements d'enseignants soulève des préoccupations parmi de nombreux acteurs de l'éducation, alors que les établissements peinent à offrir une continuité pédagogique adéquate.