Home-jacking en hausse : le récit bouleversant d'une victime à Marne-la-Vallée

Sophie B., une résidente d'un quartier tranquille des bords de Marne, près de Paris, a vécu une expérience traumatisante il y a deux jours.

Alors qu'elle dormait paisiblement dans son pavillon, elle a été réveillée par quatre individus masqués à 4h30 du matin.

Elle décrit la scène avec angoisse : "Ils braquent des lumières sur moi, et je me dis : 'C'est quoi ça ?'.

J'avais du mal à réaliser que c'était bien la réalité et que ces personnes étaient des voleurs.

Ils m'ont alors ligotée et bâillonnée, car je savais que résister serait dangereux, vu qu'ils étaient armés de marteaux et de pierres." Les cambrioleurs sont parvenus à pénétrer dans la maison en forçant une fenêtre à l'arrière.

Une fois à l'intérieur, ils ont commencé à fouiller les lieux sans ménagement.

Sophie témoigne : "Ils se sont mis à crier, demandant mon sac à main et des objets de valeur." Les incidents de home-jacking se multiplient ces derniers mois dans la région.

Une résidente voisine rappelle qu'aucune précaution ne semble suffisante pour dissuader ces voleurs.

La peur et l'incertitude sont palpables : "On ferme bien les portes, mais s'ils choisissent d’entrer la nuit, ils le feront." Pour tenter de retrouver les agresseurs, les autorités s'appuient sur les enregistrements de caméras de vidéosurveillance installées dans le voisinage.

Frédéric Le Coent, représentant d'un syndicat de police, souligne que ce secteur attire des individus en raison de la concentration de personnes possédant des biens de valeur.

Les séquestrations à domicile, parfois marquées par la violence, s'inscrivent dans une hausse des cas signalés : de 517 en 2020, leur nombre est passé à 550 en 2024.

Face à une telle situation, la police recommande de collaborer avec les intrus, tout en essayant de mémoriser des détails sur leur apparence.