Les compétitions paralympiques ont déjà été très fructueuses pour les athlètes français, qui ont atteint en seulement cinq jours le même nombre de médailles qu'à Tokyo, avec un total de onze distinctions.

Lors d'une seule journée, l'équipe française a remporté cinq médailles d'or.

Le paratriathlon a particulièrement brillé ce lundi, avec un bilan de quatre médailles, dont deux en or.

Après un report dû à la qualité de l'eau, les para-triathlètes ont débuté la course au Pont Alexandre III, avant de rejoindre la ligne d'arrivée dans le cadre prestigieux des Invalides.

Alexis Hanquinquant, âgé de 38 ans et grand favori, a su conserver son titre en PTS4, terminant avec plus de deux minutes d'avance.

Il a exprimé sa satisfaction en déclarant avoir atteint une "forme paralympique".

La première médaille d'or du jour a été obtenue par Jules Ribstein dans la catégorie PTS2.

Ce compétiteur de 37 ans a confessé avoir longtemps rêvé de ce moment.

Thibaut Rigaudeau et Antoine Perel ont également brillé, remportant respectivement les médailles d'argent et de bronze dans la catégorie de triathlon dédiée aux athlètes malvoyants, en collaboration avec leur guide.

Aurélie Aubert a marqué l'histoire en devenant la première Française à remporter une médaille en boccia, un sport spécifiquement paralympique. À 27 ans, elle a dominé la catégorie BC1, qui comprend des athlètes atteints de paralysie cérébrale et d'importantes limitations physiques.

Elle a souligné l'importance de son succès après des années de travail, espérant que ce sport reçoit une meilleure visibilité en France.

Lucas Mazur a commencé sa journée par un bronze en double mixte en para-badminton, avant de conquérir l'or en simple, confirmé son statut de champion.

De son côté, Charles Noakes a remporté son premier titre en dominant la finale de la catégorie SH6 face à un adversaire britannique, ne lui laissant aucune chance.