Les résultats des analyses de la qualité de l’eau de la Seine pour la période des Jeux Olympiques, publiés ce vendredi, révèlent des résultats conformes aux normes, à l'exception de deux jours.

Selon les autorités compétentes, bien que des dépassements de seuils de certaines bactéries aient été enregistrés durant ces deux jours, les points de baignade utilisés par les athlètes n'étaient pas affectés.

Un communiqué conjoint de la préfecture d’Île-de-France, de la mairie de Paris et du Comité d’organisation des Jeux souligne que la qualité de l’eau a été considérée satisfaisante sur presque tous les sites de prélèvement.

Limitée par le Marathon pour tous, la collecte des échantillons au bras de Grenelle n’a cependant pas pu être réalisée.

Durant cette période, deux types de bactéries ont été surveillés.

E.Coli a principalement fluctué à des niveaux inférieurs à 500 UFC/100 ml, tandis que les entérocoques sont restés en dessous de 100 UFC/100 ml, sauf le 7 et le 8 août.

Les autorités rassurent qu'au site olympique, les seuils de qualité de l'eau ont été respectés tous les jours.

Une bonne qualité de l’eau a été attribuée à des conditions météorologiques favorables, influençant positivement les prélèvements.

Par ailleurs, il a été noté que le débit de la Seine était d’environ 300 m³/seconde, soit le double de la moyenne habituelle pour la saison estivale.

Concernant les événements à venir, la Surfrider Foundation a récemment exprimé une demande de transparence quant à la publication des résultats des analyses de l’eau. À l’occasion des Jeux Paralympiques, des épreuves de para triathlon sont prévues dans la Seine début septembre, après que l'épreuve ait dû être transformée en duathlon l'année dernière en raison de conditions d'eau insuffisantes.