
Publié le dimanche 10 décembre 2023
La capitale retire les plaques honorant des figures controversées, dans une volonté de faire place à une mémoire collective dépourvue de célébrations polémiques
Pas de tortionnaires, de pédophiles et d’antisémites sur les plaques des rues de la capitale Pendant plus d'un siècle et demi, le nom du général Bugeaud (1784-1849) a été affiché sur les plaques bleues émaillées le long d'une avenue du XVIe arrondissement de Paris.
Cependant, la municipalité a récemment décidé de retirer ces plaques en raison du passé controversé de ce personnage historique.
Un vœu a été déposé lors d'une réunion à l'Hôtel de ville cette semaine.
Mercredi prochain, au Conseil de Paris, ce vœu sera soumis au vote et devrait être adopté à la majorité, voire à l'unanimité.
Cette décision de débaptiser les plaques démontre la volonté de la capitale de se défaire de symboles liés à des figures controversées.
En retirant le nom du général Bugeaud, la municipalité souhaite éviter d'honorer des personnalités associés à la torture, à la pédophilie ou à l'antisémitisme.
Cette initiative s'inscrit dans une dynamique plus large de réexamen et de remise en question des noms de rues et de lieux publics à travers la France.
De nombreuses villes ont déjà entrepris des démarches similaires pour éliminer les références à des personnalités liées à des pratiques ou des idéologies extrêmes.
Il est important de souligner que cette action ne vise pas à effacer l'histoire, mais plutôt à promouvoir une mémoire collective dépourvue de célébrations controversées.
Les plaques à déposer seront remplacées par d'autres, rendant ainsi hommage à des figures plus en accord avec les valeurs de la société actuelle. ( Source : Le Parisien )