La ville de Paris a perdu la moitié de ses boucheries-charcuteries en vingt ans.

C'est le constat amer fait par de nombreux commerçants, tels que Patrick Farrant, boucher de longue date dans le XVIIe arrondissement.

Malgré sa fidélité envers sa clientèle, il ressent une certaine inquiétude quant à l'avenir de sa boutique, tout comme ses confrères qui ont récemment fermé faute de repreneur.

En effet, la baisse de fréquentation et la difficulté à trouver un successeur pour reprendre le flambeau sont des problèmes rencontrés par de nombreux artisans de la ville lumière.

La tradition et le savoir-faire semblent être mis à mal face à une concurrence accrue et à des modes de consommation qui évoluent.

Face à cette situation préoccupante, les bouchers-charcutiers parisiens doivent redoubler d'efforts pour sauvegarder leurs commerces et continuer à proposer des produits de qualité à une clientèle en quête d'authenticité.

La disparition progressive de ces artisans de quartier pose la question de la préservation d'un patrimoine culinaire et culturel cher aux Parisiens.