Le Bœuf sur le toit célèbre un siècle d'existence, un restaurant-club emblématique prisé par l'intelligentsia de Paris.

Depuis 1925, ce lieu animé a fait swinguer, chanter et danser de nombreux clients, imaginé par le poète Jean Cocteau.

Sous l’œil attentif de Louis Moyzès, qui s'occupait de désaltérer la clientèle, Jean Cocteau a su éveiller les esprits dans un Paris animé par la créativité.

Ces deux figures avant-gardistes ont été à l’origine de nombreux lieux en vogue, et l’écrivain américain Ernest Hemingway qualifiait ce phénomène de "fête mobile", qui deviendra le célèbre titre de son ouvrage "Paris est une fête".

Aujourd'hui, après cent années d’histoire, le Bœuf reprend vie avec l'acquisition de Benjamin Patou, CEO du Moma Group, reconnu dans l'événementiel et la restauration spécialisée dans des établissements chargés d'histoires.

Le Bœuf sur le Toit est véritablement un lieu de fête à Paris, mais avec un style qui peut s’avérer un brin ostentatoire.

Autrefois, on faisait référence à cet endroit autrement, comme le disait le peintre Jean Hugo, arrière-petit-fils de Cocteau : "Le Bœuf sur le Toit est le carrefour des destinées, le berceau des amours, le foyer des discordes et le nombril de Paris."