
Publié le vendredi 08 décembre 2023
Le projet de réduction de la vitesse sur le périphérique parisien après les Jeux olympiques suscite des débats houleux
La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a critiqué le projet de la mairie de Paris visant à réduire la vitesse sur le périphérique de 70 km/h à 50 km/h après les Jeux olympiques de 2024.
Pour la ministre, cette mesure est considérée comme "antisociale" car elle affecterait notamment les habitants de banlieue qui n'ont pas les mêmes moyens que les Parisiens et pas les mêmes transports en commun.
De plus, elle estime que cette limitation de vitesse risque d'engendrer davantage de bouchons et donc d'émissions de CO2.
Malgré l'opposition du gouvernement exprimée par le ministre des Transports, Clément Beaune, la mairie de Paris réaffirme sa volonté de mettre en œuvre cette mesure après les Jeux olympiques.
Cette décision vise à réduire la pollution et les nuisances sonores pour les 500 000 personnes vivant à proximité immédiate de l'axe du périphérique, principalement dans des quartiers populaires.
Il convient de souligner que le périphérique parisien est l'un des axes urbains les plus fréquentés d'Europe, avec 1,2 million de véhicules l'empruntant chaque jour, dont 80 % circulent avec uniquement le conducteur à bord.