Le public rend hommage à Robert Badinter : "Il en faudrait un comme lui par génération" Ce samedi matin, malgré une fine pluie qui tombe sur la place Vendôme, une longue file de parapluies s'étire.

Hommes et femmes attendent patiemment, prêts à rester plusieurs minutes pour rendre hommage à Robert Badinter.

Dès vendredi, jour de son décès, le ministère de la Justice a ouvert un registre de condoléances, permettant ainsi au public de saluer la mémoire de celui qui a indéniablement marqué ces lieux lorsqu'il était garde des Sceaux entre 1981 et 1986. "C'est un grand homme qui nous quitte, un humaniste", observe Louis Nkouka, un ingénieur de 50 ans présent avec son fils de 9 ans, Tom. "Mon père m'a expliqué qu'il avait aboli la peine de mort", confie le jeune garçon vêtu d'une parka beige. "Robert Badinter croyait en une seconde chance pour les autres", applaudit Louis en évoquant cette réforme majeure, symbole indéniable du parcours de l'ancien ministre.