Les négociations entre les personnels grévistes du Centre Pompidou et la direction sont dans l'impasse.

Une rencontre entre les syndicats, la direction et le cabinet de la ministre de la Culture s'est soldée par un refus d'engagement sur quatre points clés du protocole.

Les syndicats, qui représentent environ un millier d'agents, ont dénoncé cette situation et ont décidé de reconduire le préavis de grève jusqu'au 15 décembre.

Les points de blocage concernent notamment la mise en place d'un site unique regroupant toutes les activités et missions pendant la fermeture, le maintien du nombre d'emplois actuel, la garantie de ne pas externaliser les activités, missions et services jusqu'à la réouverture, ainsi que le droit de retour sur leur poste initial pour chaque agent.

Le cabinet de la ministre a reconnu deux points de blocage : le redéploiement des agents dans un lieu unique pendant la fermeture et la promesse de non-externalisation des missions.

Il a précisé que les agents concernés par le déménagement seraient redéployés dans d'autres lieux de travail, mais a assuré que leur rémunération serait maintenue et qu'il n'y aurait aucun départ contraint.

Le président du Centre Pompidou a déclaré qu'il allait œuvrer pour trouver une solution à ce conflit social.

Les travaux de désamiantage et de rénovation du Centre Pompidou, qui dureront jusqu'en 2030, sont estimés à 260 millions d'euros, tandis que le nouveau projet culturel du centre coûtera environ 200 millions d'euros.