Valérie Pécresse, présidente d'Île-de-France Mobilités (IDFM), a affirmé ce vendredi ne pas vouloir que les Franciliens subissent une hausse des tarifs des transports en commun pendant les Jeux olympiques de 2024.

Selon elle, il n'y a aucune raison que les habitants de la région parisienne supportent ces augmentations qui seraient liées aux visiteurs des Jeux.

Cette déclaration fait suite à la révélation, lundi dernier, des tarifs spécifiques qui seront appliqués du 20 juillet au 8 septembre 2024.

Certains élus ont critiqué ces nouveaux prix, les qualifiant de "mis en place sur le dos des Franciliens".

David Belliard, adjoint chargé des mobilités à la mairie de Paris, a notamment dénoncé la création d'un pass hebdomadaire à 70 euros ainsi que le passage temporaire du prix des tickets unitaires à 4 euros au lieu des 2,10 euros habituels.

Valérie Pécresse a justifié ces tarifs en précisant que personne ne souhaitait financer les transports pour les Jeux, ni l'État, ni la ville de Paris, ni le Comité d'organisation des Jeux olympiques (Cojo).

Elle a affirmé que ces mesures permettaient de ne pas faire peser ces coûts sur les voyageurs habituels et de rendre ainsi les Jeux impopulaires.

La présidente d'IDFM a tenu à rassurer les Franciliens en précisant qu'ils pourront bénéficier du pass Liberté + ou du pass Navigo et payeront seulement 1,73 euro le ticket pendant toute la durée des Jeux, ou circuleront avec leur pass Navigo sans subir d'augmentation.