Mort de Nahel : manifestation à Nanterre suite à la libération du policier Des centaines de personnes se sont rassemblées à Nanterre (Hauts-de-Seine) en signe de protestation après la libération du policier impliqué dans la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans.

Suite à cette décision judiciaire, entre 200 et 300 personnes ont exprimé leur mécontentement et leur indignation lors d'une manifestation pacifique.

Les amis de Nahel, le visage masqué, ont pris la parole pour dénoncer la remise en liberté du policier.

Des slogans tels que "N'oubliez pas Nahel !" ou encore "Pas de justice, pas de paix" ont été scandés par les manifestants.

Certains arboraient des pancartes portant l'inscription "La police tue", exprimant ainsi leur colère et leur frustration.

Le policier de 38 ans avait ouvert le feu sur Nahel lors d'un contrôle routier en juin dernier, provoquant une vague de violences et d'émeutes dans plusieurs villes de France.

Malgré sa remise en liberté, le policier reste mis en examen pour meurtre et a été placé sous contrôle judiciaire.

Cette décision de libération a suscité l'incompréhension et l'indignation parmi les proches de Nahel et les manifestants présents à Nanterre.

Shaïnez, une adolescente de 16 ans, a déclaré qu'elle se sentait obligée de se battre et de manifester en raison de cette "injustice incompréhensible".

D'autres participants ont également exprimé leur dégoût face à cette libération, rappelant que le meurtre est un crime quel que soit le statut de l'accusé.

Certains manifestants ont également réclamé l'abrogation de l'article 435-1 du Code de la sécurité intérieure, qui régit les conditions d'utilisation des armes par les forces de l'ordre.

Le député de la France insoumise, Thomas Portes, a soutenu cette demande lors du rassemblement.

Cette manifestation témoigne du profond sentiment d'injustice ressenti par de nombreuses personnes à la suite de la libération du policier impliqué dans la mort de Nahel.

Le débat sur l'utilisation de la force par les forces de l'ordre et la quête de justice pour Nahel continuent d'animer les discussions.