Publié le samedi 22 mars 2025
Manifestation contre le racisme à Paris : un journaliste blessé par un coup de matraque d'un policier, la préfecture s'exprime
Clément Lanot, un journaliste travaillant pour l'agence CLPRESS, a été frappé à la tête par un policier avec une matraque lors d'une manifestation contre le racisme qui s'est tenue à Paris le 22 mars.
Le préfet de police Laurent Nuñez a réagi en apparaissant sur une chaîne d'information.
Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent l'incident.
Le journaliste a expliqué sur les plateformes qu'il a été ciblé après avoir été victime d'un croche-pied, ce qui l'a amené à chuter au sol, où il a ensuite reçu un coup à la tête.
Clément Lanot précisait sur les réseaux sociaux qu'il était clairement identifiable en tant que journaliste et qu'il se tenait sur le côté pour ne pas entraver les forces de l'ordre.
Au cours d'une intervention sur une chaîne d'information, le préfet a tenté de donner un éclairage sur les événements en disant que le journaliste se trouvait derrière un cordon de police en situation de tension et qu'il était difficile pour les agents d'identifier sa présence.
Laurent Nuñez a également déclaré qu'il était facile de commenter des images sans en avoir le contexte complet et a noté que le coup de matraque n'avait pas été particulièrement violent.
Il s'est engagé à analyser l'incident et a suggéré que les journalistes devraient également condamner les slogans anti-police exprimés par certains manifestants.
Concernant ces slogans, le préfet de police a indiqué son intention de soumettre le dossier au procureur de la République pour ceux qui pourraient enfreindre la loi.
De son côté, le ministre de l'Intérieur a exprimé sur les réseaux sociaux sa désapprobation envers ceux qui ont scandé des slogans hostiles à la police durant la manifestation, ainsi qu'envers ceux qui soutiennent cette violence.
Un total de près de 90.000 personnes ont pris part à des manifestations à travers la France, dont environ 21.500 à Paris, selon les chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur.
Dans la capitale, deux individus ont été arrêtés et trois personnes ont été blessées durant les événements, y compris un membre des forces de l'ordre.
