Le samedi, une émotion palpable a envahi la place de la République à Paris, où les proches de Paul Varry, cycliste tragiquement décédé, se sont réunis à l’heure exacte de son décès, survenu mardi dernier à 17h45.

Ce rassemblement a également eu lieu dans 45 autres villes d'Île-de-France, attirant plus d'un millier de personnes selon la préfecture de police.

Ce moment de recueillement s'est transformé en une occasion pour les cyclistes d'exprimer leur indignation face à l'insécurité sur les routes.

Julie, une cycliste, a témoigné de son choc : "Je suis indignée.

Cela fait dix ans que je roule dans Paris et je suis confrontée à une violence de plus en plus présente à l'égard des cyclistes." Après une minute de silence, la mère de Paul Varry a pris la parole pour évoquer la douleur de sa perte : "J'ai perdu mon fils, ma vie est anéantie, nous sommes en état de choc," a-t-elle déclaré, tout en appelant à des sanctions pour le conducteur impliqué afin d'éviter que ce drame ne se reproduise.

De nombreux participants ont partagé leur sentiment d’angoisse face à cette situation.

Frédéric, résidant à Montreuil, a indiqué : "Paul, ça aurait pu être moi, cela aurait pu arriver à n'importe quel cycliste." Il a évoqué des menaces de mort reçues de la part de certains automobilistes, décrivant ainsi le comportement agressif de certains conducteurs : "Quand une voiture klaxonne tout en accélérant derrière vous, cela signifie qu'ils peuvent vous mettre en danger." Cette problématique de la sécurité routière sera au centre des discussions lors d'une réunion prévue le 21 octobre entre les principales associations de cyclistes et le ministre des Transports, François Durovray.