Adrien Rabiot, récemment désigné capitaine de l'Olympique de Marseille par Roberto De Zerbi pour le Classique, a été la cible de chants et de banderoles insultantes lors de la rencontre au Parc des Princes dimanche dernier.

Ces provocations ont également touché ses proches, notamment sa mère Véronique et son père décédé.

Les stadiers ont rapidement retiré les banderoles.

D'après les informations rapportées, la commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel devrait, ce mercredi, ouvrir une procédure contre le Paris Saint-Germain ainsi que ses ultras.

Le club pourrait faire face à des sanctions financières et à une fermeture, totale ou partielle, de certaines tribunes, en particulier celle du virage Auteuil où se trouve le Collectif Ultra Paris (CUP).

Véronique Rabiot a exprimé son indignation ce lundi matin sur Radio France, annonçant son intention de porter plainte : "Je ne comprends pas pourquoi le match n'a pas été interrompu.

Je suis vraiment scandalisée par le silence général face à de telles paroles." De son côté, le milieu de terrain a réagi sur Instagram, dénonçant les insultes infligées à sa mère et à son père décédé : "Tout se paie un jour.

Vous ne l'emporterez pas au paradis.

Croyez-moi." Il a également adressé un message au président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, en lui faisant remarquer que "la classe ne s'achète pas, peu importe l'argent que l'on possède." Les accusations implicites de Rabiot à l'encontre du président du PSG soulèvent des questions sur la responsabilité du club concernant ces incidents.

Il est d'autant plus préoccupant que le PSG avait pris des mesures pour sensibiliser ses supporters avant cette rencontre.