Le départ du proviseur du lycée Ravel à Paris, menacé de mort pour avoir demandé à une élève d'enlever son voile, a suscité de vives réactions.

Selon Didier Georges, secrétaire national du SNPDEN-Unsa, principal syndicat des chefs d'établissements, cette décision témoigne des pressions et des menaces auxquelles sont confrontés les chefs d'établissement au quotidien.

Lors d'un rassemblement de soutien devant le lycée Ravel, plusieurs élus de gauche ont exprimé leur solidarité envers le proviseur.

Didier Georges souligne que ce cas illustre les difficultés auxquelles sont confrontés les chefs d'établissement face à l'érosion causée par les réseaux sociaux, les groupes islamistes et les attaques en tout genre.

D'après le secrétaire national du SNPDEN-Unsa, les incidents liés au non-respect de la laïcité sont en augmentation, comme en témoigne l'affaire de la proviseure à Ivry-sur-Seine menacée de mort pour des raisons similaires.

Malgré ces défis, Didier Georges rappelle que la priorité des chefs d'établissement reste d'accueillir les élèves dans les meilleures conditions, d'organiser les enseignements et de promouvoir une politique éducative au sein de leur établissement.