Paris : logo actu locale.fr
Actualités en FRANCE > PARIS

Publié le samedi 27 janvier 2024

Uber porte plainte contre la mairie de Paris pour accéder à la rue de Rivoli malgré le refus de la municipalité

Uber porte plainte contre la municipalité de Paris pour accéder à la rue de Rivoli Uber a annoncé vendredi qu'il a déposé une plainte contre la Ville de Paris afin de permettre à ses chauffeurs VTC de circuler dans les rues de Rivoli et Saint-Antoine.

Malheureusement pour la société de VTC, la mairie a répondu en affirmant que le statut de ces axes ne changerait pas, mais a souligné que "les VTC pourront accéder aux hôtels à proximité".

Après avoir adressé une requête gracieuse à la mairie de Paris, sans succès, Uber a décidé de saisir le tribunal administratif en contestation de l'arrêté du 31 juillet 2023 qui exclut les VTC des rues de Rivoli et Saint-Antoine.

La plateforme de VTC affirme que depuis 2020, "les VTC ont été systématiquement exclus des listes d'ayants droit pouvant accéder à ces deux axes pourtant nécessaires à leur activité professionnelle", alors que les taxis, les riverains ainsi que de nombreux artisans et commerçants y ont accès.

Selon Uber, ces restrictions de circulation ont rendu difficile, voire dans certains cas impossible, l'accès aux nombreux passagers parisiens utilisant les multiples commerces et établissements hôteliers situés sur l'axe Rivoli - Saint-Antoine.

Les VTC ne peuvent plus aisément atteindre des hôtels tels que le Saint-James Albany, le Meurice, ou le Ritz, ainsi que des grands magasins comme le BHV.

La mairie de Paris a répondu à cette revendication en déclarant que "le statut de la rue de Rivoli ne sera pas modifié et les VTC ne pourront pas y circuler".

David Belliard, adjoint aux mobilités à la mairie de Paris, souligne que permettre à trop de véhicules d'emprunter cette rue dégraderait la qualité de vie des milliers d'usagers des bus de la RATP, qui sont une priorité pour la ville.

Toutefois, David Belliard a indiqué que les VTC pourraient accéder aux hôtels situés à proximité de l'axe Rivoli grâce au plan de circulation en cours d'élaboration pour la future zone à trafic limité (ZTL), qui entrera en vigueur à l'automne 2024.

Les plateformes de VTC reprochent cependant à la Ville de Paris de les exclure de cette future ZTL, ce qui favorise les taxis qui continueront à y circuler.

Par ailleurs, les VTC sont également mobilisés pour obtenir l'accès aux "voies olympiques" qui seront réservées aux véhicules olympiques, aux transports en commun et aux taxis pendant les Jeux Olympiques de 2024 sur plusieurs grands axes de l'Île-de-France.

Les VTC dénoncent le fait qu'ils ne soient pas inclus dans cette mesure.

Une fois les Jeux terminés, l'État prévoit de réserver ces voies aux heures de pointe au covoiturage et aux transports en commun sur l'A1 et l'A13 dès le début de l'année 2025.

De son côté, la mairie de Paris envisage d'adopter une mesure similaire sur le boulevard périphérique à la fin de l'année 2024.

En conclusion, Uber a engagé une procédure légale contre la mairie de Paris pour tenter d'obtenir le droit pour ses VTC de circuler dans les rues de Rivoli et Saint-Antoine.

Alors que la municipalité maintient que le statut de ces axes ne changera pas, les VTC pourront accéder aux hôtels à proximité de la rue de Rivoli grâce à une future zone à trafic limité.

Néanmoins, les VTC critiquent la volonté de la Ville de Paris de les exclure des voies réservées aux Jeux Olympiques de 2024, ainsi que des mesures de restriction de circulation envisagées après les Jeux.

Partenaires
Boostez votre visibilité !
Placez votre publicité ici et atteignez des habitants locaux.
Contactez-nous dès maintenant pour discuter des options de partenariat adaptées à votre marché !

Paris : Plus d'article