Un an après la tuerie de la rue d'Enghien à Paris, la communauté kurde reste marquée par la tristesse et la détermination.

Considérée comme le plus grand peuple apatride au monde, les Kurdes vivent sans État et se trouvent répartis entre la Turquie, l'Iran, l'Irak et la Syrie.

Le 6 janvier prochain, un grand rassemblement est prévu à Paris pour que cette communauté, souvent victime de persécutions, fasse corps.

La petite manifestation qui s'est tenue récemment est une préparation en vue de cet événement important.

Son objectif est de rappeler que les assassinats de trois personnes devant le centre culturel kurde Ahmet-Kaya, rue d'Enghien (Xe), ne doivent pas être oubliés.

Les Kurdes de Paris souhaitent également interpeller la justice française.

Selon Belahük, commerçante franco-kurde du Faubourg Saint-Denis (Xe), il est essentiel de ne pas oublier ces meurtres qui ont été perpétrés en plein jour et en plein cœur de la capitale.

La communauté kurde tient à ce que justice soit faite.

Ce rassemblement prévu pour le 6 janvier sera l'occasion pour les Kurdes de Paris de montrer leur solidarité et leur détermination face à ces actes de violence.

Malgré la tristesse qui les habite, ils restent unis et résolus à faire entendre leur voix.

La communauté kurde espère ainsi sensibiliser l'opinion publique et attirer l'attention sur les difficultés auxquelles elle fait face au quotidien.

En commémorant cette tragédie, les Kurdes de Paris souhaitent également rendre hommage aux victimes et exprimer leur solidarité envers les familles endeuillées.

Au-delà de la tristesse, c'est une volonté affirmée de ne pas laisser ces meurtres dans l'oubli et d'obtenir justice.