Un groupe de quinze hommes, incluant un ancien policier, est actuellement jugé pour leur implication dans un trafic de voitures volées.

Les faits qui leur sont reprochés se sont déroulés entre 2018 et 2020 et ont principalement eu lieu en Île-de-France.

Parmi les accusations, on leur reproche d'avoir acquis des véhicules volés, de les avoir cachés, d'avoir falsifié leur immatriculation après une manipulation frauduleuse d'un fichier de police par un policier, et de leur avoir attribué de nouvelles clés.

Le procès, qui a débuté le mardi 23 avril devant le tribunal correctionnel de Paris, a révélé que les voitures volées ont été écoulées en Île-de-France, mais aussi en Belgique et aux Pays-Bas.

Un des accusés, un certain Nicolas D., qui était absent pour des raisons de santé, était un ancien policier de la capitale au moment des faits.

Il est soupçonné d'avoir utilisé de fausses identités contre de l'argent pour altérer des données policières concernant 136 véhicules volés.

Deux frères, qui étaient employés à La Poste au moment des infractions, sont également impliqués dans l'affaire.

Ils sont soupçonnés d'avoir abusé de leur position pour détourner du courrier en faveur du trafic de voitures volées.

Après délibération, les demandes de renvoi du procès formulées par l'avocat de l'ancien policier ont été rejetées.

Le procès se poursuit avec les prévenus présents à l'audience, qui comparaissent pour les accusations qui pèsent contre eux.