Des kits de « phishing » se vendaient sur la plateforme Telegram à des prix oscillant entre 75 et 300 euros.

La brigade parisienne de lutte contre la cybercriminalité (BLCC) a mis un terme aux activités du compte « Fast scama » qui mettait en vente une trentaine de ces kits d'escroquerie.

Ces kits comprenaient des informations personnelles obtenues frauduleusement, permettant aux escrocs de se faire passer pour des institutions légitimes et de soutirer de l'argent ou des données sensibles à leurs victimes.

Un jeune homme de 26 ans, résidant en Corse, était à la tête de ce commerce illicite, ayant réalisé des milliers d'euros grâce à la vente de ces kits complets.

Lors de sa garde à vue, il a été poursuivi pour « atteinte à un système de traitement automatisé de données et escroquerie », des actes passibles de sept ans de prison.

Les acquéreurs de ces kits pourraient également être poursuivis si la justice parvient à les identifier.

D'autres sites sur Telegram tentent de profiter de cette brèche en proposant des kits similaires, mais sans garantir la même efficacité.

Récemment, deux jeunes suspects ont été arrêtés pour avoir écoulé plus de deux millions de faux documents en ligne, à travers leurs plateformes Selkisscan et Selkisonline.

Ce business florissant n'échappe pas à l'attention des autorités qui cherchent à mettre un terme à ces pratiques illégales sur internet.