Le Planning familial a lancé un appel à témoignages suite à l'accusation portée par une femme de 84 ans, qui dénonce des abus sexuels subis en 1961 de la part d'Henri Fabre, un médecin et co-fondateur de l'organisation, décédé en 2012. À l'époque des faits, la femme, âgée de 21 ans, s'était rendue dans le premier centre de planification familiale à Grenoble pour s'informer sur la contraception.

Selon son récit, alors qu'elle était sur la table d'examen, Henri Fabre se serait approché d'elle de manière inappropriée.

La victime a exprimé sa consternation face à cette situation, signalant qu'elle a été choquée par les agissements du médecin.

Le Planning familial a condamné ces allégations en affirmant que de tels comportements de la part d'un professionnel de santé en position d’autorité sont inacceptables, en particulier dans le cadre de l'organisation à laquelle il était lié.

En réponse, l’association a mis en place un dispositif visant à recueillir des témoignages de personnes ayant pu subir des actes similaires de la part d'Henri Fabre et d'autres médecins ayant contribué à la fondation de l'institution.

Bien que la plaignante ait déjà porté ces faits à l'attention de l'association en novembre 2021, le Planning familial a reconnu un manquement dans le suivi de son témoignage et a pris des mesures pour mieux traiter de tels cas à l'avenir.

L’organisation insiste sur l’importance de mieux encadrer la réception de témoignages, en particulier ceux concernant des figures marquantes du Planning familial.

Le Planning familial a également souligné que les violences sexuelles ne sont pas étrangères aux milieux médicaux et sociaux, rappelant que ces abus peuvent être exacerbés par des inégalités de pouvoir au sein de la société.