Amandine, une jeune fille de 13 ans, est décédée d'une grave malnutrition, pesant seulement 28 kg pour 1,55 mètre, suscitant l'horreur et une profonde tristesse.

Sa mère, Sandrine P., âgée de 54 ans, et son beau-père, Jean-Michel C., 49 ans, sont actuellement jugés aux assises de l'Hérault pour des accusations d'"acte de barbarie" et de "privation d'aliment ayant entraîné la mort".

Le procès a débuté ce lundi.

Pendant une période de cinq mois, Amandine a souffert de sévices au sein de son foyer à Montblanc, étant isolée de sa famille et souvent enfermée dans un petit espace, surveillée par une caméra intégrée.

Ce calvaire s'est intensifié durant le premier confinement, période à laquelle elle ne s'est pas rendue à l'école.

Ses voisins affirment n'avoir pris conscience de son existence qu'après son décès survenu le 6 août 2020.

Suite à cette tragédie, la mère d'Amandine a affirmé que sa fille souffrait de troubles alimentaires.

Lors des interrogatoires, elle a dépeint son enfant comme une jeune fille aux comportements difficiles, affirmant que sa fille choisissait de s'isoler.

Quant à Jean-Michel, il a initialement nié avoir remarqué quoi que ce soit d'anormal, avant de révéler qu'il donnait à Amandine de la nourriture en secret, sans y mettre fin à sa souffrance.

Cette affaire n’est pas la première du genre, car d’anciens signalements pour maltraitance à l'égard d'Amandine avaient été effectués durant sa scolarité, mais ils n’avaient pas abouti.

Amandine, dans sa jeunesse, avait également dénoncé sa mère avant de se rétracter.

Le jury des assises de l'Hérault est attendu pour prononcer son verdict ce vendredi 25 janvier.