Après l'attaque terroriste de samedi dernier près de la tour Eiffel à Paris, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a affirmé qu'il y avait eu un "ratage psychiatrique".

Il explique que le suivi médical de l'assaillant, qui souffre de troubles psychiatriques, n'a pas été efficace.

Malgré les indications données par les médecins selon lesquelles son état de santé s'améliorait, l'homme a pu agir librement.

L'attaque a eu lieu sur le Pont de Bir Hakeim et a causé la mort d'un touriste allemand et philippin, ainsi que des blessures à un Britannique et un Français.

L'enquête portera sur le suivi médical de l'agresseur.

Suite à cet événement, Gérald Darmanin a demandé que les autorités puissent ordonner une injonction de soins pour les personnes radicalisées qui souffrent de troubles psychiatriques, afin de prévenir de tels actes.

Actuellement, cette mesure ne peut être appliquée que dans le cadre d'une procédure judiciaire.

Environ 20% des 5 200 personnes connues pour radicalisation en France présentent des troubles psychiatriques, selon les informations relayées par une source au sein du renseignement.