Le budget de la petite enfance à Strasbourg s'avère menacé, alors que le projet de loi de finances 2025 sera examiné.

Ce projet prévoit des économies de 5 milliards d'euros pour les collectivités locales.

Jeanne Barseghian, la maire de Strasbourg, exprime son indignation face à ces coupes, soulignant que, selon les estimations, la ville pourrait perdre jusqu'à 9 millions d'euros de son budget, ce qui pourrait en réalité dépasser 14 millions en tenant compte des conséquences du gel de fonds et de l'augmentation des contributions aux caisses de retraites.

Elle s'interroge avec inquiétude : "Quelle est la solution ?

Devons-nous fermer des places dans les crèches ?" Cette perte budgétaire affecterait également les subventions au centre socioculturel et les animations dans les quartiers, posant la question de l'accès des enfants à des services comme la cantine.

Barseghian met en avant la capacité des collectivités à bien gérer leurs ressources, mais exprime son mécontentement face à la manière dont les crises successives sont gérées par l'État, alors que les budgets locaux sont réduits.

Concernant une éventuelle hausse des impôts locaux pour compenser le manque à gagner, elle est catégorique : "Je refuse que ce soient les citoyens de Strasbourg qui supportent le poids des décisions gouvernementales."