Le cyclone Chido a causé des dégâts considérables à Mayotte, où les opérations de secours se heurtent à des défis logistiques importants.

Au moins onze personnes ont perdu la vie et plus de 250 autres ont été blessées, selon des sources locales.

Toutefois, le colonel Alexandre Jouassard, porte-parole de la Sécurité civile, a souligné la nécessité d'attendre plusieurs heures ou jours avant de disposer d'un bilan humain définitif, en raison de l'évolution constante de la situation.

Des coulées de boue présentes sur l'île pourraient avoir piégé des personnes, accentuant la difficulté d'évaluer les pertes.

Des zones de survie, encore non identifiées, devraient bientôt être découvertes par les équipes de secours qui s'efforcent de créer un ou deux hôpitaux de campagne pour traiter les blessés.

Dans ce contexte, le ministre de l'Intérieur démissionnaire est attendu sur place dans les jours à venir.

Les opérations de secours sont compliquées par l'endommagement de l'aéroport local, rendant toute arrivée par avion impossible, tandis que la mer agitée complique les approches maritimes.

Actuellement, environ 1.600 membres des forces de sécurité sont présents sur l'île pour assister la population et prévenir les pillages, avec l'annonce de renforts supplémentaires dans les jours à venir.

Le ministre démissionnaire des Armées a également indiqué qu'un avion militaire A400M et une frégate étaient en route pour fournir des biens humanitaires et des ressources de sécurité.

Un pont aérien est en cours d'organisation depuis La Réunion, bien que la distance et les conditions rendues difficiles par le cyclone compliquent les efforts.

Une amélioration des conditions maritimes est espérée, ce qui pourrait permettre une meilleure évaluation des besoins des sinistrés.

La situation actuelle, décrite comme un véritable casse-tête logistique, est sans précédent en termes d'ampleur.