Des débrayages sont prévus ce vendredi 22 mars dans plusieurs supermarchés Auchan en France, suite à des revendications salariales jugées insuffisantes par les syndicats.

En effet, une hausse de seulement 1,5% des salaires a été proposée lors des négociations annuelles obligatoires en février, accompagnée d'une réduction des avantages pour les salariés.

Les représentants syndicaux réclament une augmentation d'au moins 5%, arguant que cette proposition ne suffit pas à compenser l'inflation en cours.

Cette mobilisation a été déclenchée par une intersyndicale regroupant la CGT, la CFDT, FO et la CFTC, et vise à faire entendre les voix des employés d'Auchan.

Selon Frederic Schwaller, délégué syndical CGT à Illkirch-Graffenstaden, ces mesures salariales ne reflètent pas la réalité du coût de la vie et n'alignent pas la situation des salariés sur celle de l'entreprise.

D'autres aspects, tels que la dégradation des conditions de travail et la réduction du nombre de postes, sont également dénoncés par les représentants syndicaux.

La situation financière d'Auchan n'est pas des plus florissantes, avec une perte nette de 379 millions d'euros en 2023.

Cette performance économique a été soulignée par la société de notation financière Standard & Poor's, qui a revu à la baisse la note attribuée au groupe, émettant des doutes quant à sa capacité à faire face à ses obligations financières à venir.

Face à ces enjeux, les salariés restent mobilisés pour faire valoir leurs demandes légitimes et espèrent que leurs actions seront entendues par la direction d'Auchan.