La ministre des solidarités Aurore Bergé s'est engagée à faire aboutir la loi "grand âge" promise par Emmanuel Macron au début de son premier quinquennat.

Cette future loi visera à fixer un cadre et des objectifs pour faire face à la hausse du nombre de personnes âgées en perte d'autonomie d'ici à 2030.

Vendredi dernier, la ministre a souligné l'importance des modalités de financement pour mettre en œuvre ce projet.

Dans le village d'Ingenheim en Alsace, des seniors ont partagé leurs visions du "bien vieillir".

Nathalie, 67 ans, et son mari Patrick, 69 ans, qui sont ensemble depuis cinquante ans, ont déjà réfléchi à la manière dont ils voulaient vieillir.

Ils se réjouissent aujourd'hui de vieillir entourés de nature, dans une belle maison.

Geneviève, quant à elle, estime qu'une vieillesse épanouie passe par le fait de prendre l'air et de s'occuper activement.

Elle danse, marche et s'occupe de ses petits-enfants.

Le gouvernement souhaite aider les seniors à adapter leur logement pour y rester le plus longtemps possible en mettant en place une prime adaptée, appelée "prime adapt", accessible aux plus de 70 ans dès 2024.

Nicole, 67 ans, espère pouvoir continuer à vivre chez elle le plus longtemps possible.

Bien qu'elle ait une maison à deux étages et doive monter des escaliers pour se doucher, cela ne pose pas encore de problème.

L'objectif principal du gouvernement est de lutter contre l'isolement des personnes âgées qui n'ont pas la chance d'être entourées.

Nathalie estime que l'aide de leurs enfants et leur présence est importante, car aujourd'hui chacun semble davantage préoccupé par sa propre vie.

En 2030, pour la première fois, il y aura plus de personnes de plus de 65 ans que de moins de 15 ans.

Cette évolution démographique nécessite des mesures et des actions pour garantir un "bien vieillir" pour tous.