Publié le mercredi 31 juillet 2024
Fièvre catarrhale ovine : restrictions sur les déplacements des ruminants dans le nord-est de la France suite à un foyer en Belgique
La France se mobilise face à un nouveau variant de la fièvre catarrhale ovine (FCO), également désignée sous le nom de maladie de la langue bleue, qui peut s'avérer mortelle pour les ruminants.
En vertu d’un communiqué du ministère de l'agriculture, un foyer a été identifié à Chimay, une commune belge située à proximité de la frontière française.
La situation s'est aggravée ces derniers jours avec la progression de la maladie vers le sud de la Belgique. À partir de ce mercredi, des restrictions sur les déplacements des bovins, chèvres et moutons entreront en vigueur dans une dizaine de départements du nord-est de la France.
Pour pouvoir quitter cette zone dite "régulée", allant du Pas-de-Calais à la Moselle, incluant la Picardie, les animaux doivent obligatoirement avoir subi un traitement de désinsectisation dans les deux semaines précédant leur départ, ainsi qu’un test de dépistage négatif, ces mesures visant à contenir l’expansion de cette maladie virale transmise par les insectes piqueurs.
De plus, le ministère a annoncé la commande de vaccins contre la FCO BTV3.
Des précisions concernant les modalités de distribution, de prescription et d’administration de ces vaccins seront fournies prochainement.
Il est également essentiel que les éleveurs signalent toute suspicion clinique à leur vétérinaire sanitaire, qui pourra procéder aux prélèvements nécessaires pour confirmer l'infection.
En cas de résultat positif, l’exploitation concernée devra faire face à des restrictions, notamment une interdiction de transfert des animaux sensibles vers d'autres élevages pendant une durée de 90 jours.
Il convient de noter que la fièvre catarrhale ovine ne représente aucun risque de transmission pour l'homme.