Le Hamas s'apprête à libérer des otages à partir de ce dimanche, suite à l'accord de cessez-le-feu négocié avec Israël, comme l'a indiqué le cabinet du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Emmanuel Macron a déclaré sur X que deux otages franco-israéliens, Ofer Kalderon et Ohad Yahalomi, font partie des 33 personnes devant être libérées.

Le président de la République a souligné que l'État français reste engagé à soutenir les familles des otages.

L'accord, qui a été négocié au Qatar, englobe une première phase incluant une trêve de six semaines, au cours de laquelle 33 otages, enlevés lors de l'attaque du 7 octobre 2023, seront libérés.

En contrepartie, Israël devra relâcher des détenus palestiniens.

Patrick Klugman, avocat et coordinateur du collectif "Freethem", a exprimé sa satisfaction tout en soulignant les incertitudes entourant la libération.

Il a précisé que les deux otages français ne seraient probablement pas inclus dans la première vague de libérations, qui privilégierait les femmes pour des raisons humanitaires.

Toutefois, il a confirmé que les citoyens français sont bien concernés par cet accord, bien que la garantie de leur sécurité reste floue.

Pour que cet accord soit officiel, il doit recevoir l'approbation du cabinet de sécurité israélien et de la coalition gouvernementale dirigée par Benjamin Netanyahu.

Un vote qui devait initialement avoir lieu ce jeudi a été reporté à ce vendredi en raison de demandes de dernière minute formulées par le Hamas concernant le cessez-le-feu.